Aujourd’hui j’ai plié et assemblé une partie du buste du minotaure en papier. A un moment, la lumière du jour est
devenue plus intense. A Sète, lorsque que le soleil arrive il est amplifié par la mer qui agit comme une surface réfléchissante. La tête pleine de nœuds à vouloir raccorder les centaines de
polygones triangulaires en papier qui constitue le buste, soudain un clair/obscur saisissant se pose sur cette surface de papier informe. Sur le rythme des polygones le papier à dansé sous mes
yeux. J’ai, clic clac, vite fait une image. La lumière est le volume pour mes yeux et mes yeux sont plein de lumière l’espace d’un instant. Expérience sensible de quelque chose que je n’ignore
pas : la sculpture est vivante et résonne dans un espace temps qui la fait réagir.
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